Un accident médical peut vous concerner si vous vous faites opérer ou simplement en consultation à l’hôpital. Les infections nosocomiales sont fréquentes dans les établissements français et notamment aux urgences de celles-ci. Maintenant qu’en est t-il des patients victimes de ces erreurs médicales, qui est responsable, et comment les recours ont lieu généralement, c’est ce que nous allons vous expliquer ci-dessous.
Les médecins sont pointés du doigt lors d’un accident médical
Ils sont effectivement les premiers cités comme responsables par les victimes d’erreur de diagnostic ou d’erreur lors d’une intervention chirurgicale. Cependant, le chirurgien qui a commis une faute n’est pas seul dans l’équipe, le tort peut venir de l’anesthésiste. C’est donc prouver qui est responsable que doit faire une victime, elle a par conséquent besoin de faire appel à une équipe d’expert, des avocats et souvent leur recours peut mettre un certain temps avant d’être indemnisé.
Pour en revenir sur la responsabilité des médecins, n’oublions pas que ce ne sont « que » des hommes, le risque zéro n’existe pas. On peut évidemment avoir du mal à excuser l’erreur médicale, notre jugement sévère c’est compréhensible, mais n’oublions pas aussi que les professionnels de la santé dans nos hôpitaux n’ont pas des horaires faciles, la charge de travail parfois démesurée vient automatiquement entrer en compte dans les facteurs risques.
L’indemnisation d’une erreur médicale
Celle-ci est encadrée par la loi, une expertise doit avoir lieu afin de prendre en compte noir sur blanc les préjudices et il faut trouver de qui est la responsabilité.
Pour cela, on peut s’en remettre à des avocats ou voir cette société qui défend les victimes d’accident médical pour dossier CRCI.
Les lenteurs de l’administration sont partout, mais vous noterez que la loi Kouchner de 2002 a vraiment fait progresser les délais d’indemnisations des victimes d’accident ou d’erreur médicale.
